Une information confirmée dans la journée par le Pentagone. Ce licenciement est le dernier exemple de la purge lancée par Donald Trump contre les officiers supérieurs de l’armée américaine depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2025. Au moins neuf hauts responsables militaires, dont quatre femmes, ont été renvoyés en moins de trois mois. Parmi elles, l’amiral Lisa Franchetti, première femme nommée à la tête de l’US Navy en 2023.
Shoshana Chatfield avait été nommée en 2023 représentante des États-Unis à l’Otan, cet organe stratégique de l’Alliance chargé de mener à bien ses missions, opérations et exercices. Avant cela, elle fut la première femme à présider le prestigieux Naval War College de Newport (Rhode Island). Elle sera temporairement remplacée à Bruxelles par le général Sean Flynn, officier de la Garde nationale, qui était son adjoint.
L’officier de marine était dans le viseur de l’administration Trump pour une phrase prononcée en 2015. Lors de la Journée de l’égalité des femmes, elle avait déclaré que «notre diversité est notre force». Une formule que le secrétaire à la Défense Pete Hegseth avait qualifiée de «phrase la plus stupide» de l’histoire militaire. Depuis sa nomination, la très conservatrice American Accountability Foundation faisait pression sur le ministre pour son renvoi. Dans un communiqué, le porte-parole du Pentagone Sean Pernell a justifié ce limogeage par «une perte de confiance dans sa capacité à diriger».
afp
Tags: EtatsUnis